Les jardins du château de Gaillon

L’Agglo a à cœur de restaurer les jardins du château de Gaillon. Situés sur les communes de Gaillon et Le Val d’Hazey, ils étaient jardins d’agrément sur la partie haute, le parc était de nature forestière tandis que les jardins bas étaient dédiés à la production maraîchère. Grâce à la fondation d’entreprises Hermès et à son programme Manuterra, un programme de jardin pédagogique va être lancé avec des écoles primaires, collèges et lycées du territoire. Les élèves interviendront pendant une demi-journée par mois, pendant 10 mois (une année scolaire) pour imaginer, créer, entretenir une parcelle selon les techniques de la permaculture. Ils travailleront avec des jardiniers, paysagistes, maraîchers, horticulteurs, pour comprendre le métier de jardinier, la conception, l’entretien d’un jardin, les différents types de plantes, etc.

« Nous serons accompagnés financièrement par la fondation Hermès pendant 3 ans, à hauteur de 36 000 € la première année puis 10 000 € par an, détaille Bernard Leroy. Nous sommes l’une des premières collectivités en France à bénéficier de ce programme Manuterra. Les maraîchers de Gaillon se chargeront ensuite de l’entretien de ces jardins pédagogiques. »

5 M€ pour le château de Gaillon

Un partenariat financier a été conclu avec l’Etat, propriétaire du château de Gaillon et l’Agglomération Seine-Eure qui mène les travaux de restauration par délégation de maîtrise d’ouvrage. Pour la première phase de travaux, qui s’élève à 12 M€, l’Etat versera à l’Agglo la somme de 5,1 M€. La Région Normandie participe également à hauteur de 2,4 M€.

Cette première tranche consiste dans un premier temps en la rénovation de l’aile de la Grand Maison et l’aile de la cuisine du château, qui deviendront un centre de séminaire, un musée-médiation, une salle de réception, une salle-atelier pour les scolaires et un restaurant.

Pour rendre le château plus accessible, notamment aux personnes à mobilité réduite, un ascenseur reliera les douves au château. A terme, des parkings seront aménagés et un escalier permettra également de se rendre au château depuis la place de l’Abreuvoir.

Rouen Capitale de la Culture

L’Agglomération Seine-Eure fait partie des membres fondateurs de l’association Rouen Normandie Capitale européenne de la culture, au côté de la Métropole de Rouen, la ville de Rouen, la Région Normandie et les deux Départements de l’Eure et la Seine-Maritime. En conseil, elle a renouvelé son adhésion à l’association (10 000 €), qui a l’objectif de faire de Rouen et de l’axe Seine la capitale européenne de la culture en 2028 en France. Les résultats seront connus fin décembre.

Fonds de concours

L’Agglo aide les communes à financer leurs projets. Elle versera à :

• Autheuil-Authouillet : 16 800 € pour l’achat de mobilier urbain, la réfection de la toiture de la petite mairie, la mise en conformité de 8 bornes incendie.
• Gaillon : 7 700 € pour le contrôle de la qualité de l’air dans les établissements scolaires
• La Harengère : 13 800 € pour une armoire frigorifique, la mise aux normes des sanitaires de la salle des fêtes, les travaux de huisseries et menuiseries à la mairie et l’école, et des travaux d’enrobé de la cour d’école.
• Martot : 24 500 € pour la mise en conformité de la défense incendie
• La Vacherie : 29 300 € pour l’implantation d’un terrain multisports et un parcours sportif
• Villers-sur-le-Roule : 9 500 € pour l’implantation d’un colombarium végétalisé.

L’Agglo accorde aussi des fonds de concours pour la rénovation énergétique des bâtiments communaux. Elle versera 50 680 € à la commune de Courcelles-sur-Seine pour le remplacement du chauffage de la mairie, de l’école maternelle et de la salle des fêtes pour un système plus écologique.

Projet régional de santé

L’Agence Régionale de Santé (ARS) a élaboré un projet régional de santé (PRS) qui couvre donc l’ensemble de la Normandie. Les élus de l’Agglo étaient invités à rendre un avis consultatif. C’est Georgio Loiseau, très impliqué dans la défense des personnes atteintes de handicap, qui, le premier, a souligné les manquements et carences de ce PRS, envers les personnes handicapées mais aussi les aidants et d’autres catégories de la population. « Ce PRS semble souffrir de plusieurs défauts majeurs. Il est impératif que ces lacunes soient corrigées » estime le maire de Poses.

Anne Terlez a renchéri, estimant qu’il manque un chapitre sur la santé mentale et notamment celle des enfants. Tout comme la Région Normandie et prochainement le département de l’Eure, l’Agglo a donné un avis « extrêmement réservé » à ce PRS (18 élus donnant même un avis défavorable). Les observations et propositions seront annexées à cet avis et envoyées à l’ARS.

L’Agglo quitte le Marité

L’Agglo quitte le Groupement d’Intérêt Public, du Marité, dernier terre-neuvier à voile français, au 1^er janvier 2024. « Désormais basé à Granville, ce bateau ne vient que très rarement chez nous et les projets notamment pédagogiques que nous menions ensemble avant ne sont plus possibles aujourd’hui. L’Agglo a rempli toutes ses obligations morales et financières  » a justifié Bernard Leroy. L’Agglo était membre du GIP depuis 2004 et avait participé à la remise en état du navire et à son retour sur les mers. A ce titre, elle va demander à rester membre d’honneur du GIP.

Bientôt une recyclerie ?

En parallèle des deux Ressourceries ouvertes sur le territoire à Val-de-Reuil et au Manoir-sur-Seine, l’Agglo étudie la possibilité d’ouvrir une recyclerie. « Ce projet s’inscrit dans l’économie sociale et solidaire et pourrait proposer aux habitants des solutions de réemploi, d’upcycling, de réparation ou même de location de produits. Cette recyclerie pourrait aussi organiser des animations et actions de sensibilisation à l’écologie » présence Marie-Joëlle Lenfant, vice-présidente aux « nouvelles filières de recyclage et propreté ». Les élus ont donné leur accord pour qu’une étude de faisabilité pour la création d’une recyclerie soit menée.