Tout en marchant, Renaud Senotier allume le petit boitier blanc qu’il a accroché à sa ceinture. Sur son téléphone, une application lui transmet en temps réel le taux de particules dans l’air à l’endroit où il se trouve. « Là nous sommes près d’une zone de travaux et l’on voit que l’air est forcément plus chargé » montre-t-il sur son smartphone.

Renaud est l’un des 15 volontaires qui a accepté de tester la qualité de l’air entre le 31 mai et le 17 juin, à l’invitation d’Atmo, organisme de surveillance de la qualité de l’air, basé à Rouen. « Ils activent le capteur à tout moment de la journée, en intérieur ou en extérieur. Il s’agit de mesures à but pédagogique » précise Pierre Cochelin, chargé de médiation chez Atmo.

Aérer pour moins s’exposer

Ce test permet de prendre conscience du taux de particules émises par ce qui nous entoure : les entreprises, les transports, mais aussi à son domicile par la cuisson ou dans la salle de bain, etc… « L’idée est de comprendre aussi l’importance de l’aération chez soi, dans sa voiture, son bureau. Parfois, il suffit d’adopter quelques réflexes simples pour réduire son exposition aux particules » poursuit Pierre Cochelin. Renaud, active son capteur très régulièrement. « J’ai voulu participer à l’expérimentation car je suis sensible à tout ce qui touche à l’environnement et je suis sujet aux allergies (au pollen notamment). Je me rends compte que je respire mieux chez moi à la campagne qu’en ville » souligne Renaud, qui travaille à Louviers.

L’Agglo Seine-Eure est la 5^e collectivité en Normandie à participer à ces tests, dont les résultats seront connus prochainement.