Vie de l'Agglo
Dernier conseil avant l’été
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Bienvenue au maire d’Igoville
Gwénaël Jahier, nouveau maire d’Igoville, a été accueilli au conseil communautaire. Il remplace Nathalie Breemeersch qui a démissionné de son mandat de maire et donc de conseillère communautaire.
Evolution de tarifs
L’augmentation des charges, du coût de l’énergie et l’inflation obligent à revoir le prix d’entrée des équipements sportifs et de loisirs de l’Agglo, à partir du 1er septembre.
A Aquaval, le prix du ticket adulte par exemple, passe à 5,90 € (4,90 € pour les habitants de l’Agglo) et 5,20 € pour un enfant de moins de 12 ans (4,30 € de l’Agglo).
Le constat est le même pour Caséo, géré par le délégataire de service public Narcisse (groupe Equalia). « Le complexe aquatique n’a pas retrouvé sa fréquentation d’avant Covid, le coût de l’énergie a considérablement évolué tout comme le taux d’inflation » déplore Bernard Leroy.
Pour combler une partie du déficit, l’Agglo versera une indemnité de 326 000 € au délégataire. L’application de la formule prévue au contrat de délégation de service public devait en plus conduire à une augmentation des tarifs de plus de 30%. L’Agglo l’a jugée trop importante et a demandé au délégataire de ne pas dépasser 15% d’évolution. Une partie des élus a montré son désaccord à l’indemnité et à l’augmentation des tarifs de Caséo (11 contre et 7 abstentions), tout comme celle de la patinoire Glacéo dont les tarifs augmenteront aussi de 15% (au lieu de 30%).
La délibération sur le renouvellement de la concession de service public pour Caséo (43 Pour, 25 Contre, 10 Abstention) a toutefois été l’opportunité pour des élus de demander un débat sur les avantages/inconvénients d’une délégation de service public par rapport à la régie. « L’Agglo a la chance d’avoir les deux : une régie pour Aquaval et une délégation de service public pour Caséo. Cela mérite d’étudier la mutualisation des équipements » suggère Laetitia Sanchez.
« Il est certainement difficile de comparer les dépenses d’énergie d’Aquaval et de Caséo mais nos services ont montré qu’ils étaient capables de bien gérer les équipements et de les faire fructifier » ajoute Richard Jacquet en prenant pour exemple le Hub Expo & Congrès. Le débat mérite d’être mené. »
Bonus Attractivité
Un bonus Attractivité a pour but de revaloriser les salaires des personnels de la petite enfance. A l’Agglo, 23 agents (titulaires et contractuels) sont concernés par ce dispositif pris en charge à 66% par la Caisse d’allocations familiales et 44% par l’Agglo. Les élus ont voté une augmentation de 100 € nets par mois pour chaque agent, avec effet rétroactif au 1er janvier 2024.
Développement de l’écosystème ESS
Depuis 2017, l’Agglo s’engage dans l’économie sociale et solidaire (ESS). Elle est notamment l’unique lauréat de l’appel à projets « Expérimentation de super incubateur » de la région Normandie dans le cadre de la programmation 2021-2027 du fonds européen de développement régional (Feder).
En s’entourant des partenaires financiers et associations spécialisées (Adress, Ardes, Cress, France Active Social CoBizz), l’Agglo a l’ambition d’accompagner 25 nouvelles entreprises d’ESS en 3 ans et d’aider au développement de 10 entreprises existantes. Le plan de financement, tous partenaires confondus, s’élève à 618 000 €.
Une nouvelle zone d’aménagement à Pîtres-Le Manoir
En 2022, l’Agglo a décidé d’aménager une nouvelle zone économique sur d’anciennes carrières à Pîtres et Le Manoir. Elle s’étendra sur 132 hectares. Toutes les études environnementales ont été réalisées et le site peut être aménagé. Les constructions ne pourront dépasser une surface totale de 390 000 m2 et seront exonérées de la taxe d’aménagement.
A Laëtitia Sanchez qui craint « un nouvel Ecoparc comme à Heudebouville », Bernard Leroy se veut rassurant. « Sur 130 hectares, nous n’en commercialisons que 50 car nous avons des contraintes très fortes sur le terrain. Il est prévu des merlons et des aménagements paysagers pour séparer la ZAC des habitations. »
Covoiturage
Pour inciter les salariés à effectuer les trajets domicile-travail en covoiturage, la Métropole de Rouen et l’Agglo Seine-Eure adhèrent au dispositif Covoit’ici. L’expérimentation, menée depuis 2022, montre que 328 covoitureurs ont réalisé plus de 5 000 trajets.
Pour augmenter la fréquentation du service, de nouveaux arrêts ont été décidés. Ils seront situés zone de la Frigale, à Louviers et Val-de-Reuil. « Ne pourrait-on ajouter des arrêts près des bus et pas seulement sur les zones d’activités, suggère Stéphanie Rousselin. Cela ouvrirait le service aux étudiants et permettrait de poursuivre le chemin avec le réseau de transport en commun. »
Une idée qui sera étudiée. En attendant, l’expérimentation Covoit’Ici est prolongée pour un an.