Vendredi soir, René Dufour, vice-président de l’Agglo chargé de la Petite enfance-Jeunesse et Suzy Toubeau, référente départementale pour l’Unicef ont apposé leur signature sur la première convention qui lie désormais ces institutions.

« Le territoire Seine-Eure est la première agglomération de Normandie à signer cette convention, fait remarquer Suzy Toubeau. Elle nous permettra de mener des projets communs pour sensibiliser sur les droits de l’enfant et leur mise en application, ou encore pour entreprendre des actions d’information et d’éducation sur l’égalité fille-garçon. »

Pour René Dufour, il s’agit d’un premier pas qui devrait amener l’Agglo à signer dans deux ans la convention de « l’Agglo Amie des enfants ».

« Ce projet valorise le travail qui est fait au sein de nos accueils de loisirs, dont les équipes travaillent chaque jour pour et avec les enfants sur de nombreuses thématiques »

félicite le vice-président.

Des valeurs à inculquer dès le plus jeune âge

Ce n’est pas un hasard si René Dufour et Suzy Toubeau, ont choisi de se retrouver au centre de loisirs de Léry, où ils ont été accueillis par la maire Janick Léger. Pour la semaine des droits de l’enfant (avec la journée du 20 novembre en point d’orgue), le centre a organisé une chasse au trésor pour laquelle les enfants devaient retrouver des mots et leur sens.

Au mur, ils ont accroché des mots croisés géants. Protection, bienveillance, exprimer, jouer, croire, rire, abri, respect, s’entremêlent joliment. « C’est bien de montrer aux enfants que la couleur de peau est secondaire et le pays d’où ils viennent aussi. Par le jeu, les enfants prennent conscience de certaines valeurs » estime Janick Léger.

Lili, petite ambassadrice de l’Unicef

« La convention apporte aussi de la visibilité à l’Unicef » reconnait Florence Lambert, maire de Pîtres et bénévole Unicef.

C’est dans sa commune que Lili, malgré ses 10 ans, s’investit déjà beaucoup. Elle est la représentante du club Unicef de l’Espace des deux-rives, qui regroupe une dizaine d’enfants comme elle. « J’avais envie de m’engager pour des enfants qui n’ont pas toujours à manger, raconte Lili, timidement. Au club, on fait des jeux sur les droits de l’enfant, des dessins. Suzy nous a montré des vidéos. »

La convention pourra l’aider aussi à mener des actions pour des « copains » moins chanceux qu’elle, qui ont besoin d’aide.

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