Dans la salle, environ 130 personnes (habitants, élus, associations, collectivités, structures privées et publiques) répondent à un quiz, découpent des photos pour faire un article et applaudissent les comédiens de la troupe de théâtre d’impro Les Improbables. Il ne s’agissait pourtant pas d’un atelier loisirs mais d’un sujet on ne peut plus sérieux : la signature du projet éducatif et social local du territoire Seine-Eure, appréhendé de manière ludique.

Qu’est-ce que le PESL ?

Le PESL s’intègre dans un document plus large : la convention territoriale globale (CTG) signée par l’Etat, l’Agglo, le Département, la Caf, l’ARS, l’Education Nationale et 4 communes (Gaillon, Clef Vallée d’Eure, Pont-de-l’Arche et Le Vaudreuil). Après un diagnostic du territoire, un PESL a été élaboré.

Il vise à améliorer le quotidien des habitants par des actions éducatives et sociales. Elles sont adaptées aux besoins de la population selon les quartiers ou les communes. 3 chemins de changement ont été élaborés : la qualité d’accueil, l’accessibilité des services, le vivre ensemble et le lien social.

Quelles thématiques sont concernées ?

Pour chaque chemin de changement, des actions ont été définies avec les habitants et les acteurs locaux pour coller au plus près des besoins. Elles concernent la petite enfance, l’enfance, la jeunesse (17-29 ans), l’animation de la vie sociale, la parentalité, le handicap et l’accès aux droits.

Quelques exemples : le financement du Bafa à l’échelle du territoire, l’élaboration de Cocoon pour la recherche de mode d’accueil des tout-petits, l’harmonisation de la tarification des centres de loisirs, une offre de répit pour les aidants, etc.

Quelle est la durée de vie du PESL ?

L’Agglo a 5 ans pour réaliser les actions inscrites au PESL. « Votre PESL est unique, n’a pas hésité à lancer Hubert Letissier, directeur adjoint de la Caf. Vous êtes pionniers dans certains domaines notamment sur la thématique de la petite enfance. La Caf est allée faire la promotion de Cocoon jusqu’au niveau national pour que ce service soit développé partout en France. Je n’ai aucun doute que votre PESL, et plus largement le CTG, soient couronnés de succès. »