Construit en 1984, repris par Alexandra et Jérôme Martin en avril 2011, l’hypermarché Leclerc d’Incarville avait besoin d’une évolution pour continuer à satisfaire sa clientèle. « Le magasin a 40 ans cette année. C’était l’occasion d’opérer une grande transformation des espaces » confirme Jérôme Martin.

20 M€ d’investissement (il s’agirait du plus important que l’entreprise n’ait jamais engagé) ont permis d’agrandir le magasin de 600 m2 pour passer de 4 900 m2 à 5 500 m2. La galerie est plus spacieuse avec un espace culturel de 900 m2, un nouveau manège à bijoux, une parfumerie-institut de beauté, la création d’un point restauration avec terrasse, d’une parapharmacie et d’une boutique d’optique. Le parking propose 200 places de stationnement supplémentaires sur 2 niveaux (600 places au total), couvert en grande partie par des ombrières.

La consommation de près de 300 foyers

Si elles assurent la fraîcheur des voitures par fortes chaleurs, elles sont surtout le support de 2 000 panneaux photovoltaïques, couvrant une superficie de 4 000 m2. « L’investissement s’élève à 1,5 M€ pour moitié dans ces panneaux et le reste dans la structure métallique qui les supporte » précise le dirigeant.

Un investissement conséquent qui permet cependant de produire 742 Mwh/an, soit 25% de la consommation du site. « Tous nos besoins fonctionnent à l’électricité : l’éclairage, la climatisation, le chauffage, le froid, précise Alexandra Martin. La loi oblige les entreprises à s’équiper de ce type d’installation, mais pouvoir réduire notre empreinte carbone est une bonne chose. »

Ces panneaux produisent la consommation de 297 foyers par an hors chauffage. L’énergie peut être utilisée sur tout le site, y compris par les 4 bornes de recharge pour voitures électriques. En revanche, Leclerc Auto et le Drive ne peuvent bénéficier de cette énergie solaire car trop éloignés.

Si Bernard Leroy, président de l’Agglo Seine-Eure, Daniel Jubert pour le Département, et le conseil municipal d’Incarville étaient présents à l’inauguration vendredi 22 mars, ces travaux ne sont couverts par aucune subvention publique. Les élus ont été facilitateurs du projet et ont confirmé leur soutien à une entreprise locale qui emploie 360 personnes et qui a créé 30 postes supplémentaires lors de cette rénovation.