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Les 25 millions d’employés de Veragrow

Installée aux Hauts Prés, le site d’agriculture biologique de l’Agglo Seine-Eure, la start-up Veragrow a mis au point un système de lombricompostage à l’échelle semi-industrielle. Elle s’apprête à commercialiser un biostimulant biologique utilisable par les agriculteurs.

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Il y a deux ans encore, Théo Saint-Martin, Alexandre Foulon et Alexandre Bocage « élevaient » des vers de terre dans le sous-sol de la maison des parents de Théo. Aujourd’hui, ils possèdent 25 millions de lombrics, qui transforment en compost les 2 tonnes de biodéchets qu’on leur sert tous les 3 jours. Pas dans le sous-sol de la maison familiale bien sûr, mais dans deux lignes de production de 25 mètres de long, installées aux Hauts Prés. Elles permettent de valoriser jusqu’à 200 tonnes de biodéchets par an.

« Pour le moment, nous leur donnons du marc de café et le fumier des écuries de Bord. Les vers de terre n’ont pas besoin d’électricité, ni d’eau et rejettent très peu de CO2. Ils mangent et retraitent la moitié de leur poids par jour » rappelle Alexandre Bocage, l’un des 3 co-fondateurs de Veragrow.

Vendredi 18 mars, les cofondateurs de Veragrow ont accueilli les structures qui les ont aidés à se développer : Bernard Leroy, président de l’Agglo Seine-Eure, Clotilde Eudier, vice-présidente de la région Normandie chargée de l’agriculture, Gilles Lievens, président de la chambre d’agriculture de l’Eure, Sébastien Windsor, vice-président du Cese ou encore Dimitri Deneuve, représentant du Crédit Agricole.

 

Des biostimulants pour l’agriculture

Alexandre Foulon a mis au point le lombricompost à flux continu, une méthode innovante en France qui permet de valoriser les biodéchets par l’action des vers de terre.

Le compost récupéré est ensuite tamisé et sert de base à la fabrication de biostimulants agricoles liquides qui peuvent être utilisés dans les champs. « Nous développons deux produits, qui sont encore en phase d’essai : Veraleaf et Veraspida. Ils stimulent la croissance et améliorent la résistance des cultures.

« En épandage dans les champs, ils permettent de réduire l’utilisation d’engrais de synthèse, d’améliorer la qualité des cultures et d’augmenter les rendements »

explique Alexandre Foulon. Si le lombricompost est surtout utilisé pour la fabrication de ces biostimulants, des sacs de compost peuvent aussi être commercialisés pour enrichir la terre.

 

Une réponse à la réglementation de 2024 ?

En plus de ces produits, Veragrow commercialise ses lombricomposteurs. Deux variétés ont été conçus : le lombricomposeur à flux continu, d’une capacité de retraitement de 500 kg/jour. Ils peuvent intéresser les agriculteurs, l’agro-industrie, les centres équestres ; et les lombricomposteurs de proximité pour les collectivités, les restaurateurs, les entreprises et les foyers des particuliers. Au 1er janvier 2024, les biodéchets n’iront plus à la poubelle. Veragrow est prêt à apporter des solutions écologiques !

 

 

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