Les salles d’activités du bâtiment de 1 100 m2 entourent une cour intérieure où sera prochainement planté un arbre. Autour du bâtiment, un jardin est déjà pourvu de jouets pour enfants. Mardi, les invités étaient nombreux pour découvrir le Pôle Petite Enfance, construit par l’Agglo à Pont-de-l’Arche. Parmi eux : le préfet Simon Babre et le sous-préfet Nicolas Lebas, Bernard Leroy, président de l’Agglo, Martine Saint-Laurent, vice-présidente du Département et Philippe Charpin, président de la Caisse d’Allocations Familiales.

Dans ce bâtiment, les parents y trouvent une crèche « Les p’tits loups », de 45 berceaux (dont 5 réservés aux entreprises), un lieu d’accueil enfant-parent (LAEP) partagé avec le relais petite enfance des assistantes maternelles, et le bureau de la psychologue Isabelle Bois. La permanence de la PMI (protection maternelle et infantile) doit compléter l’offre dans les prochaines semaines.

La structure emploie au total une vingtaine de professionnels.

Une crèche de 45 berceaux

Guidés par Astrid Ancelot, directrice de la crèche Les P’tits Loups (autrefois Bidibul), les élus découvrent des salles lumineuses, divisées en 3 tranches d’âge (bébé à 1 an, 1 à 2 ans et 2 à 3 ans). Chacune d’entre elles dispose de 3 lieux de vie (change, dortoir, salle de vie) et d’un jardin. Les 8 salariés de la crèche Bidibul ont été repris par « Les Petits Chaperons Rouges », le nouveau gestionnaire. Avec eux, 7 autres professionnels ont été recrutés pour être auprès des enfants ainsi que 2 agents polyvalents. « Les enfants ont retrouvé leurs référentes de section à la reprise le 8 janvier et se sont vite habitués au nouveau lieu » remarque Astrid Ancelot.

Des salles peuvent aussi être utilisées par toutes les structures du Pôle, comme la salle de psychomotricité ou la salle multisensorielle snoezelen. Le Pôle est ouvert à tous les enfants de l’Agglo (via le site Cocoon), dans la limite des places disponibles, pour de l’accueil régulier, occasionnel ou d’urgence.

Un vecteur d’attractivité

« Ce lieu est quasiment unique dans le département, a souligné Bernard Leroy, tout en rendant hommage pour son travail à René Dufour, vice-président Enfance-Education, qui ne pouvait être présent mardi. Il fallait une architecture compatible avec le périmètre classé, puisque nous sommes tout près de l’abbaye de Bonport. » Pout le président de l’Agglo, « c’est en permettant à l’enfant d’évoluer dans un environnement propice à son bien-être et son épanouissement qu’il deviendra demain un adulte plus équilibré et responsable ».

La qualité de l’équipement a été souligné par Simon Babre, qui souhaiterait qu’il y ait ce niveau de maillage sur le département. « La petite enfance est un secteur qui peine à recruter et à fidéliser. Avec un tel écrin, nous avons bon espoir » espère-t-il.

Le préfet y a aussi vu un enjeu d’attractivité. « Là où sont les entreprises, donc l’emploi, il faut pouvoir trouver aussi un bouquet de services dans lequel les habitants peuvent puiser. Cet équipement en fait partie. » La complémentarité est aussi ce qu’a révélé le maire Richard Jacquet : complémentarité des institutions puisque la ville a transféré la compétence Petite enfance à l’Agglo en 2018 ; complémentarité des services à la petite enfance, complémentarité des services publics. « La rue du Général-de-Gaulle qui passe devant cette structure aurait pu s’appeler la rue des services publics car on y retrouve la mairie, la salle des fêtes, les écoles, le collège, les sapeurs-pompiers, le Tremplin, le cimetière, la gendarmerie et désormais le Pôle petite enfance » énumère Richard Jacquet.

La complémentarité se voit aussi dans le financement de la structure. Sa construction, d’un montant de 3,2 M€ a bénéficié de 75% de subventions, soit 2,4 M€. Le détail : Agglo : 800 000 €, Caf : 915 000 €, Etat : 900 000 €, Département : 400 000 €, Région/Europe : 250 000 €.