Vie de l'Agglo

La porte-parole du gouvernement en visite à l’Epide

Sophie Primas, ministre déléguée auprès du Premier ministre et porte-parole du gouvernement était en visite à l’Epide de Val-de-Reuil, ce jeudi 30 janvier. Elle a dialogué avec les volontaires et l’équipe encadrante et mis en valeur le travail accompli.

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Les jeunes volontaires (ils sont 206 pour 210 places) attendent en silence, rangés, le regard droit. L’esprit militaire (l’une des 3 tutelles de l’Epide avec le ministère du travail et la Politique de la Ville) semble bien ancré en eux. Accueillie par Camille Tubiana, directrice des Epide de France et Rabah Idir, directeur de l’établissement de Val-de-Reuil, sur l’heure du déjeuner, Sophie Primas a pu échanger avec un certain nombre d’entre eux, autour d’un repas avant de se laisser guider pour la visite des locaux.

La ministre déléguée, entourée des représentants de l’Etat dont le préfet Charles Giusti, des élus locaux dont Bernard Leroy, président de l’Agglo Seine-Eure, n’a pas fait d’annonce particulière. « Je suis là pour échanger avec vous. En tant que porte-parole du gouvernement, je souhaite faire remonter votre voix pour la transmettre à ceux qui prennent les décisions. Croyez en vous, accrochez-vous, l’avenir se construit étape par étape » assure la ministre.

 

Une prise en charge de près de 10 mois

Trois jeunes ont d’ailleurs été mis à l’honneur : Mme Hercule, qui a intégré un parcours d’intégration dans la police municipale, et réalisé des parcours citoyennetés ; M. Jeanne qui va faire son alternance au sein de l’Epide ; et M. Ouamadi qui a réussi son permis de conduire et à qui Sophie Primas a offert un autocollant A pour sa voiture.

« Jamais nous n’avons eu autant besoin de la jeunesse. Jamais nous n’avons eu autant besoin de lieu pour l’épauler. Vous êtes la preuve vivante qu’avec de l’envie, de la détermination et une attention aidante, on peut y arriver » encourage la ministre.

Après avoir précisé que l’Epide est une mission que porte l’Etat avec beaucoup de force, sous l’égide de la ministre du travail Catherine Vautrin, Sophie Primas a visité les locaux dont l’infirmerie, la salle de sport, la salle d’apprentissage du code de la route et ses postes de simulation de conduite, l’internat…

Table ronde

« Sophie Primas souhaitait mettre en valeur des dispositifs qui fonctionnent pour les jeunes. Quand ils arrivent ici, ils ont en moyenne 4 vulnérabilités sur les 7 qui existent (ex problème d’emploi, de santé, d’addiction, de logement, etc) » précise Rabah Idir.

Ils arrivent à l’Epide sur prescription de la Mission Locale, de France Travail ou de leur propre initiative, avec l’envie de s’en sortir. « Nous sommes une solution structurante. Il n’y a pas d’autres opérateurs de l’Etat qui fait ce que nous réalisons » affirme Florian Dautil, directeur de développement de l’Epide au niveau national.

Il existe 20 centres en France métropolitaine. Les volontaires y restent en moyenne près de 10 mois et ne peuvent excéder 24 mois. Après la visite des locaux, Sophie Primas a participé à une table ronde rassemblant entreprises, associations, collectivités. Elle a pu démontrer que l’Epide était aussi un outil de maillage territorial.

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