Economie circulaire / ESS

Une soirée pour améliorer le quotidien en Seine-Eure

L’Agglo et France Active Normandie ont organisé une grande soirée créative, mardi 4 mars, au pavillon des Aulnes, au Vaudreuil. Une centaine de personnes a réfléchi à la mise en œuvre de 12 défis à relever, qui peuvent améliorer la vie des habitants et usagers du territoire.

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Ca bourdonne, ça cogite et ca rigole aussi ! On peut réfléchir à des projets d’avenir dans la bonne humeur.

La grande soirée créative de l’écosystème ESS (économie sociale et solidaire) en Seine-Eure semblait le prouver, mardi soir, au Vaudreuil. Accueillie par Jean-Jacques Coquelet, vice-président de l‘Agglo en charge de l’Economie circulaire et ESS, une centaine de citoyens, salariés, membres d’associations et usagers du territoire s’est retrouvée pour se répartir ensuite en 10 ateliers.

Tout est parti d’un diagnostic du territoire, posé par la Cress (chambre régionale de l’économie sociale et solidaire) en 2024. « Ce diagnostic a révélé des besoins qui n’étaient pas comblés. Des ateliers ont donc été organisés en décembre 2024 qui ont abouti à 12 défis à relever dans 4 thématiques : culture et convivialité, alimentation durable, grandir et vieillir en Seine-Eure et services durables aux entreprises » explique Simon Levaillant, chargé de programme chez France Active Normandie.

Combler un manque sur le territoire

Raphaèle est venue de Rouen pour participer à la soirée créative. Elle est à la table de ceux qui réfléchissent au défi n°7 « l’escale sérénité ». « Il s’agit de réfléchir à un lieu de répit pour les aidants et les aidés » précise Jean-Jacques Coquelet qui fait aussi partie du groupe.

« J’ai participé à une journée de France Active à Vernon et j’ai trouvé ce concept intéressant et bienveillant, d’où ma présence ce soir. Il y a un vrai manque dans ce domaine et c’est bien de faire avancer les choses » estime Raphaèle.

« Je suis thérapeute, donc impliquée dans le monde du handicap. La démarche participative, permettre aux citoyens de donner leurs points de vue va dans le bon sens » ajoute Catherine.

Emilie tient à rappeler qu’il n’y a pas que les aidants de personnes handicapées qui sont concernés, mais aussi ceux des seniors. « L’Eure est le département où le taux de seniors en grande dépendance et vivant à domicile est l’un des plus élevés de France. Le type de lieu sur lequel nous réfléchissons peut aussi être une bulle de répit pour ces aidants » affirme-t-elle.

Réfléchir à ce qui peut créer de la richesse et de l’emploi

Plus loin à la table du défi n°4, on réfléchit à la création d’un « laboratoire du réemploi ». Véronique travaille pour la fédération des entreprises d’insertion et a jugé « intéressant de réfléchir ensemble à de nouvelles idées pour que les déchets deviennent une nouvelle richesse ».

Jérôme est quant à lui salarié d’Aptar et pense que ce type de manifestation peut « rapprocher industriels et habitants ». L’emploi des jeunes sur cette thématique des transitions est aussi ce qui a motivé Joëlle, de la Mission Locale.

Cette riche soirée où chacun a pu laisser libre cours à ses réflexions donnera lieu à un suivi des projets. Certains seront confiés à des structures existantes qui sont intéressées pour les mettre en œuvre. Pour les autres, des porteurs de projets seront recherchés par l’Agglo, France Active Normandie et les structures d’ESS. Un accompagnement est prévu pendant deux ans.

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