Les biodéchets sont composés des déchets alimentaires, c’est-à-dire les déchets de cuisine et de table.

Ces matières sont, par nature, facilement valorisables. Les extraire des ordures ménagères est l’un des principaux axes de réduction des déchets et donc du volume de nos bacs noirs. Cela permettra de ne plus avoir à les éliminer par incinération, et donc d’utiliser de l’énergie inutilement, alors même que ces déchets représentent une ressource importante en matière et en énergie ainsi qu’une éventuelle source de revenus.

Aujourd’hui, les biodéchets représentent 1/3 des poubelles à ordures ménagères des Français ; c’est un gisement non négligeable qu’il faut maintenant détourner de l’élimination et valoriser en vue d’une économie circulaire de la matière organique (en savoir +).

Plusieurs options de tri à la source en Seine-Eure

Différentes possibilités s’offrent à l’Agglo pour parvenir à cet objectif :

• la collecte individuelle en porte à porte
• la collecte en apport volontaire
• la gestion de proximité (compostage domestique individuel, compostage partagé, broyage et paillage de déchets verts…).

Tous les scénarios sont étudiés, en concertation avec les élus et acteurs locaux, mais aussi avec vous, habitants du territoire, grâce à ce sondage.

En parallèle, des expérimentations sont prévues sur le territoire : lombricompostage à l’école d’Incarville, mise en place de points d’apport volontaire dans plusieurs communes.

Un loi pour valoriser les biodéchets

La loi du 10  février 2020, relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire, prévoit de généraliser le tri à la source des biodéchets au 31 décembre 2023.

Au plus tard le 31 décembre 2023, cette obligation [de tri à la source / collecte sélective et valorisation des biodéchets] s’applique à tous les producteurs ou détenteurs de biodéchets, y compris aux collectivités territoriales dans le cadre du service public de gestion des déchets et aux établissements privés et publics qui génèrent des biodéchets. Article L. 541-21-1 du code de l’environnement

Une échéance que l’Agglo, mais également les acteurs économiques du territoire (cantines, restaurant, commerces…), prépare donc depuis quelques mois déjà.