Tout savoir sur la collecte et le tri des déchets

Cassez vos idées reçues et apprenez en plus sur la collecte, le tri des déchets et la simplification des gestes de tri en Seine-Eure !

FAQ de la collecte et du tri

Les changements de collecte des ordures ménagères

A compter du 1er janvier 2024, la collecte des déchets ménagers évolue en Seine-Eure. La volonté d’aller encore plus loin dans la valorisation des déchets, levier essentiel de la transition écologique du territoire, et l’évolution de la règlementation nationale, vont transformer certaines pratiques pour les habitants du territoire.

A compter du 1er janvier 2024, les collectivités doivent proposer des solutions de tri à la source des biodéchets aux habitants, pour se mettre en conformité avec la loi AGEC (relative à la lutte contre le gaspillage pour une économie circulaire). Le tri des biodéchets devient donc obligatoire pour les habitants mais ce sont les collectivités qui doivent leur proposer des solutions.

L’Agglo Seine-Eure renforce donc les solutions de tri des biodéchets avec la mise en place de compostage individuel et partagé. Le compostage permet une valorisation organique, c’est-à-dire une décomposition naturelle des déchets, sans intervention de machines, ni produit, ni processus industriel.

Ces dispositifs vous permettront donc de remplir moins vite les bacs noirs. Il n’y a donc plus de raison de les collecter aussi souvent. Un ramassage du bac noir tous les 15 jours (au lieu de chaque semaine) sera donc mis en place à partir du 1er janvier 2024.

La part des déchets alimentaires à valoriser sur le territoire est estimée à 22 % du poids total des ordures ménagères (OM). Cela représente 50 kg par habitant et par an sur le territoire.

A cette part de déchets alimentaires, peut être ajoutée la part de gaspillage alimentaire (denrées alimentaires qui sont jetées alors qu’elles sont consommables) généré sur le territoire, à savoir 6 % du poids total des OM, soit 12 kg par habitant et par an.

Sur le territoire Seine-Eure, les biodéchets représentent donc 62 kg par habitant et par an, soit 27,6 % (en moyenne) du contenu du bac noir.

    • « Cela va encore me compliquer la vie »

Pas du tout ! La poubelle de cuisine se trouve ainsi vidée de quasiment tout ce qui peut sentir mauvais, on l’ouvre et la vide moins souvent. Et le bac noir extérieur se remplit moins vite.

Chacun adopte la solution de tri des biodéchets qui lui convient le mieux. Le composteur individuel peut être installé n’importe où : dans le garage, aux abords proches de la maison ou au fond du jardin. En appartement, il peut être sur le balcon protégé ou même à l’intérieur avec un lombricomposteur.

Cela a un côté ludique d’observer la rapidité avec laquelle ces déchets se réduisent !

    • « Cela va attirer les nuisibles »

Dans cette crainte, on choisit un lombricomposteur qui sera entièrement fermé. Des modèles ont été expérimentés par les services de l’Agglo. Il ne faut pas hésiter à les appeler pour leur demander leur avis (02 32 50 85 64).

    • « C’est encombrant et c’est moche »

Il existe des petits dispositifs que l’on peut mettre dans les plantes vertes par exemple. On peut faire tout simple dans le jardin près de la maison en faisant juste un trou, un bac en métal ou en bois, percé, type corbeille à papiers et un couvercle. Les services de l’Agglo sont à votre écoute pour vous aider dans votre choix de solution de compostage.

La fréquence de ramassage des ordures ménagères évolue. A partir du 1er janvier, le bac noir est collecté tous les 15 jours au lieu d’une fois par semaine. C’est grâce aux efforts de tri de toute la population que le volume du bac noir ne cesse de diminuer depuis des années et continuera de se faire.

Au 1er janvier 2024, après avoir été vidée de ses emballages, la poubelle de cuisine (et donc le bac noir) sera vidée de ses biodéchets ; il n’y a donc plus de raison de la collecter aussi souvent.

  • Le maintien de la collecte des déchets végétaux (38 semaines / an)

Les élus de l’Agglo Seine-Eure ont décidé de ne pas supprimer la collecte des déchets végétaux en porte à porte qui est réalisée chaque année de la semaine 11 à 48 (mi-mars à fin novembre). Ce service (qui n’est pas obligatoire) est néanmoins important et très apprécié par la majorité des habitants du territoire. Cette collecte permet aussi de capter les biodéchets d’origine végétale pour les habitants non équipés en composteur ou lombricomposteur.

Plusieurs facteurs ont mené à cette décision :

  • Des mesures du taux de remplissage des bacs à ordures ménagères ont été réalisées en 2023. Elles ont révélé que :
    • près de 65 % des bacs sortis chaque semaine étaient à peine remplis de moitié,
    • de nombreux foyers ne sortaient pas leur bac noir chaque semaine.

Ce constat a mis en lumière que les tournées réalisées chaque semaine n’étaient pas optimisées et surdimensionnées. Il fallait trouver une solution pour limiter les dépenses publiques et la pollution générée par ces tournées de camions inutiles.

  • La volonté d’améliorer notre cadre de vie et de préserver l’environnement. Moins de camions sur les routes, c’est moins de pollution atmosphérique et sonore. La nouvelle fréquence de collecte des ordures ménagères, à 1 fois tous les 15 jours, permet de réduire la distance parcourue d’environ 60 000 km / an.
  • La TGAP (taxe générale activités polluantes), taxe reversée à l’Etat par l’Agglo pour chaque tonne de déchets incinérés, sera multipliée par 5 à l’horizon 2025 ! Elle va passer de 3 € / tonne à 15 € / tonne (taux imposé par la loi pour inciter à la réduction des déchets).
  • La nécessité de maîtriser les coûts et cette très forte augmentation de la TGAP sont autant de facteurs qui impactent le budget de la collectivité. Il fallait donc trouver des leviers d’optimisation des coûts et réduire les dépenses superflues.
  • Sur 225 kg de déchets produits en moyenne chaque année par un habitant du territoire Seine-Eure, 150 kg pourraient être détournés des ordures ménagères résiduelles si les éco-gestes de tri et de prévention des déchets étaient mieux pratiqués. Par exemple, on trouve encore dans nos poubelles résiduelles 73 kg de déchets recyclables (emballages en plastique, métal ou carton, emballages en verre et papiers) ou encore 62 kg de biodéchets (déchets alimentaires ou de jardin) dont 12 kg de gaspillage alimentaire.
  • De plus, conformément aux objectifs de la loi AGEC du 10 février 2020, relative à la lutte contre le gaspillage pour une économie circulaire, applicable à compter du 1er janvier 2024, les collectivités, en charge de la collecte et du traitement des déchets ont l’obligation de proposer des solutions de tri à la source des biodéchets et d’inciter les habitants à les extraire de leurs ordures ménagères. Pour se faire, l’Agglo Seine-Eure propose, depuis janvier 2023, des subventions à l’achat de solutions de compostage individuel (100 % du prix d’achat dans la limite de 150 €). Le compostage est un procédé de fermentation et de transformation des déchets organiques (ou biodéchets) grâce à la présence d’oxygène. Il permet l’obtention d’une matière fertilisante stabilisée et riche en humus : le compost. Il est très utilisé pour le jardinage et l’agriculture pour enrichir les sols.

A travers cette réduction de fréquence de collecte, la collectivité souhaite amorcer une nouvelle prise de conscience des usagers sur leur production de déchets et sur la nécessité d’adopter de nouvelles habitudes. Les premiers composteurs partagés ont été installés sur les communes d’Amfreville-sur-Iton, Léry et Herqueville en novembre 2023, pour être expérimentés. A partir du second semestre 2024, l’Agglo s’engage à déployer progressivement 150 aires de compostage partagées avec accord préalable des mairies des 60 communes, et après validation du système choisi.

L’Agglo est engagée dans la réduction des déchets depuis plusieurs années. Des solutions peuvent facilement être mises en place dans chaque foyer pour réduire le poids et le volume des déchets.
Pour + d’infos : https://www.agglo-seine-eure.fr/trions-reduisons-dechets/

A partir du 1er janvier 2024, tous les ménages (hors Louviers, Val-de-Reuil et Gaillon) seront collectés toutes les 2 semaines en ordures ménagères et en tri. Les deux flux seront collectés simultanément par deux camions différents (pour gérer de façon optimale le tri des emballages et papiers d’un côté, et la fin de vie des ordures ménagères de l’autre). Le calendrier de collecte est donc très largement simplifié, pour une meilleure lisibilité par les habitants.

Cette baisse de fréquence de collecte des ordures ménagères ne concerne pas :

  • Louviers, Val-de-Reuil et Gaillon
  • Les logements collectifs (toutes communes)
  • Les gros producteurs de déchets : commerces de bouches (boucheries, charcuteries, poissonneries, traiteurs, boulangeries, pâtisseries), superettes & supermarchés, galeries marchandes, restaurants scolaires, maisons de retraite, hôpitaux, salles des fêtes, restaurateurs (toutes communes).

Des collectes hebdomadaires seront maintenues pour ces lieux.

Au 1er janvier 2024 dans 57 communes du territoire : Acquigny, Ailly, Alizay, Amfreville-sous-les-Monts, Amfreville-sur-Iton, Andé, Autheuil-Authouillet, Cailly-sur-Seine, Champenard, Clef Vallée d’Eure, Connelles, Courcelles-sur-Seine, Crasville, Criquebeuf-sur-Seine, Fontaine-Bellenger, Herqueville, Heudebouville, Heudreville-sur-Eure, Incarville, Igoville, La Harengère, La Haye-le-Comte, La Haye-Malherbe, La Saussaye, La Vacherie, Le Bec Thomas, Le Manoir, Le Mesnil-Jourdain, Le Val d’Hazey, Le Vaudreuil, Les Damps, Les Trois Lacs, Léry, Mandeville, Martot, Pinterville, Pîtres, Pont-de-L’Arche, Porte-de-Seine, Poses, Quatremare, St-Cyr-la-Campagne, St-Didier-des-Bois, St-Aubin-sur-Gaillon, St-Etienne-du Vauvray, Saint-Étienne-sous-Bailleul, St-Germain-de-Pasquier, St-Julien-de-la-Liègue, Saint-Pierre-de-Bailleul, St-Pierre-du-Vauvray, St Pierre-la-Garenne, Surtauville, Surville, Terres-de-Bord, Villiers-sur-le-Roule, Vironvay, et Vraiville.

Les communes non concernées par la baisse de fréquence en 2024 sont Louviers, Val-de-Reuil et Gaillon. Les mesures du taux de remplissage des bacs d’ordures ménagères n’ont pas mis en évidence de baisse suffisante de volume dans ces 3 communes. Le geste de tri y est largement perfectible et la configuration des logements (appartements et maisons de ville, sans terrain) ne permet pas toujours l’installation de composteur individuel et rend donc moins facile le tri des biodéchets. Etant donnée la quantité de déchets produite, il est prématuré de réduire la fréquence de collecte à Louviers, Val-de-Reuil et Gaillon. A moyen terme, l’objectif est d’appliquer, pour l’habitat individuel, une collecte toutes les 2 semaines également dans ces 3 communes.

De plus, l’Agglo Seine-Eure reste garante de la salubrité publique. Dans le cadre de la dérogation accordée par la préfecture pour la réduction de fréquence de collecte, une vigilance accrue et une réduction progressive nous ont été demandées sur ces communes.

Non, aucun changement. Le grand volume de ceux-ci permettra de stoker les ordures ménagères 2 semaines sans difficulté.

Le bac pour les ordures ménagères est fourni gratuitement.

Son volume varie de 140 litres à 360 litres (voir 660 litres pour les professionnels). Il est attribué en fonction de la composition du foyer. Les familles nombreuses peuvent demander à bénéficier d’un bac de 240 litres à partir de 4 personnes au foyer, voire un 2e bac pour les familles à partir de 6/7 membres. Pour toute demande de bac + grand ou supplémentaire, il faudra pouvoir justifier du nombre de personnes vivant dans le logement.

Si certains habitants exercent une activité professionnelle à domicile, qui génère beaucoup de déchets, ils peuvent remplir le formulaire ou contacter le 02 32 50 85 64 pour discuter de leur cas particulier et trouver des solutions avec les services de l’Agglo.

Le bac jaune fait 240 litres. Des études montrent, qu’en moyenne, un français produit 30 litres d’emballages recyclables par semaine. Le volume du bac est donc dimensionné pour 2 semaines de tri pour une famille de 4 personnes (30 L x 2 semaines x 4 personnes = 240 L). De plus, les emballages recyclables, lorsqu’ils sont bien rincés (mais non lavés, pour ne pas utiliser d’eau inutilement), peuvent être stockés 2 semaines sans problème de salubrité (par exemple, pour les boîtes qui ont contenu du poisson, on les laisse dans l’évier et elles se trouvent rincées par l’eau utilisée à d’autres fins. Comme cela, aucun gaspillage d’eau supplémentaire !).

Cette fréquence de collecte est en place depuis septembre 2021. Elle ne pose aucun problème pour la majorité des foyers du territoire, qui ont fait évoluer leur comportement.

La taxe d’enlèvement des ordures ménagères est déjà passée d’un taux de 15,10 % à 13,45 % sur les 8 dernières années.

Avec l’augmentation des coûts de traitement et de la TGAP (taxe générale sur les activités polluantes), la réduction de fréquence de collecte des ordures ménagères permet de stabiliser la taxe. De plus, le constat effectif de la baisse de volume des ordures ménagères, grâce au tri, justifie ce nouveau rythme de ramassage afin de rendre le service là et quand il est nécessaire.

Enfin, plutôt que de baisser la taxe, il a été décidé de maintenir la collecte en porte à porte des déchets végétaux. Ce service de collecte est non obligatoire, mais est très apprécié des habitants.

Néanmoins, de gros changements seront opérés en 2024. Aussi, nous attendons la fin de cette première année pour faire le bilan des tonnages et des dépenses/recettes. Si les résultats sont bons, le taux pourra baisser.

La taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) est un impôt local, basé sur le foncier bâti. Elle est perçue avec la taxe foncière et son montant varie en fonction de la valeur du logement (ou du local pour les professionnels), sans être liée à la quantité de déchets produite. Ainsi, à la différence d’une redevance pour service rendu, la TEOM est une imposition qui participe à la gestion de TOUS les déchets du territoire, quelle que soit la quantité individuelle de déchets produite.

La TEOM est perçue pour le compte des collectivités locales par les services fiscaux, qui la leur reversent pour organiser la collecte et le traitement des déchets.

Elle représente une recette budgétaire de 15 millions d’euros par an. Elle permet de financer TOUS les services publics de propreté urbaine, collecte et traitement des déchets produits parmi lesquels :

  • en premier lieu, les collectes en porte-à-porte des ordures ménagères, du tri et des déchets végétaux, à savoir le transport et le traitement de tous ces déchets : de la porte de l’habitant vers un quai de transfert pour vider la benne dans une remorque 38 tonnes, puis :
    • pour les ordures ménagères : le transport vers le quai de transfert vers le centre d’incinération (Evreux ou Rouen) + le coût de l’incinération (130 € / tonne)
    • pour les papiers et emballages : le transport vers le centre de tri de Guichainville + le tri dans l’usine de Guichainville (95 € / tonne)
      • pour les déchets végétaux : le transport vers des plateformes de compostage.
  • l’entretien et l’exploitation des 8 déchèteries de l’Agglo Seine-Eure,
  • la réhabilitation des bâtiments des déchèteries et la construction des nouveaux locaux nécessaires pour entreposer les nouvelles filières et déchets qui doivent être accueillis en déchèterie,
  • la fourniture des bacs d’ordures ménagères, de tri et de déchets végétaux,
  • les ramassages des dépôts sauvages,
  • les collectes d’encombrants pour tous les habitants du territoire,
  • l’achat, l’installation et l’entretien de nouvelles bornes d’apport volontaire pour le tri du verre, des emballages et papiers,
  • l’achat et l’entretien de containers enterrés,
  • l’achat et l’entretien de composteurs partagés,
  • les coûts de collecte des bornes d’apport volontaire et containers,
  • le balayage manuel et mécanique des espaces publics,
  • le programme de subventions en faveur des habitants (subventions pour l’achat de composteurs et lombricomposteurs, broyeurs, poules, etc.)

Les biodéchets

Le tri à la source des biodéchets rend possible le passage à tous les 15 jours de la collecte des ordures ménagères.

Les biodéchets correspondent aux déchets organiques issus de ressources naturelles végétales ou animales. Ils sont principalement constitués de déchets de cuisine et de table (épluchures de fruits et légumes, restes de repas, déchets issus du gaspillage alimentaire, marc de café, coquilles d’œufs…) et de déchets végétaux du jardin (tailles de haie, tonte de gazon, feuilles mortes…).

Les biodéchets sont également appelés déchets putrescibles ou encore fermentescibles.

Une large partie des biodéchets est encore aujourd’hui incinérée, alors même qu’ils sont composés majoritairement d’eau. Ce mode de traitement conduit à un gaspillage de ressources et d’énergie. C’est pourquoi il est nécessaire de les séparer à la source, c’est-à-dire là où ils sont générés (dans les foyers, les restaurants, les cantines…) afin d’assurer leur valorisation sous forme de compost.

Spécificité de l’Agglo Seine-Eure : dans la mesure où une collecte des déchets végétaux a lieu sur le territoire, le terme de biodéchets désigne exclusivement les déchets de cuisine et de table et pas les déchets de jardin.

Le compostage est un processus naturel de transformation de la matière organique en présence d’oxygène, d’humidité et de nombreux organismes décomposeurs, qui permet d’obtenir un produit riche en nutriments appelé compost.

Pour assurer de bonnes conditions de décomposition de la matière, trois principes sont à respecter :

  • Mélanger de la matière humide (déchets azotés : épluchures de fruits et légumes) et de la matière sèche (déchets carbonés : rouleaux de papier toilette, marc de café).
  • Assurer une aération pour favoriser une décomposition en présence d’oxygène en brassant le compost.
  • Contrôler l’humidité régulièrement, en arrosant (avec de l’eau de pluie captée idéalement).

La loi AGEC, relative à la lutte contre le gaspillage pour une économie circulaire, du 10 février 2020, impose aux collectivités l’obligation de mettre en place un tri à la source des biodéchets à compter du 1er janvier 2024, pour les usagers du territoire. Cette règlementation s’applique à tous les usagers : les gros producteurs (professionnels de la restauration, du tourisme…) mais aussi les habitants, quelle que soit la quantité de biodéchets produite. Cette réglementation vise à séparer les biodéchets du reste des ordures ménagères afin de les valoriser et permettre un retour à la terre de cette matière composée majoritairement d’eau.

Les déchets d’origine animale (ou « déchets carnés) peuvent continuer d’être jetés dans le bac noir. Pour éviter tout risque d’odeur, ils peuvent être emballés dans un sac (plastique ou kraft) individuel bien fermé.
Les habitants qui possèdent un composteur peuvent y mettre leurs déchets carnés. Ils mettront plus de temps à se décomposer mais finiront par se transformer en compost. En revanche, il est interdit de mettre des déchets carnés dans les lombricomposteurs ou les composteurs partagés.

L’Agglo Seine-Eure accompagne les habitants du territoire à 2 niveaux :

  • Individuelle : pour les particuliers désireux de valoriser leurs biodéchets à leur domicile.

L’Agglo Seine-Eure aide les habitants à acheter un composteur, lombricomposteur ou encore un bokashi. Elle finance l’achat à hauteur de 100 % de son prix, plafonnée à 150 € TTC.

  • Collective : des aires de compostage partagé vont être implantées progressivement dans un maximum

de communes du territoire (sur le domaine public) afin de permettre au plus grand nombre de composter ses déchets alimentaires. Ces implantations seront validées au cas par cas avec les maires. L’Agglo fournit les bioseaux, seau de cuisine permettant de stocker vos biodéchets avant de les amener au composteur.

La réglementation n’impose pas la pratique du compostage aux ménages mais précise que tous les ménages devront disposer d’une solution pour pouvoir trier leurs déchets alimentaires à partir du 1er janvier 2024.

Les collectivités territoriales compétentes (= l’Agglo Seine-Eure, dans le cas présent) doivent donc être en mesure de leur proposer des solutions de tri adaptées. Ces solutions sont multiples et complémentaires, en fonction de la situation des communes (urbaines, rurales) et des ménages concernés (habitat individuel, habitat collectif) : mise à disposition de composteurs individuels, de composteurs collectifs, de bacs individuels ou de points de collecte en apport volontaire, comme il en existe déjà pour les emballages ou le verre. L’Agglo Seine-Eure s’est donc positionnée sur 2 solutions : la subvention à l’achat de composteur, lombricomposteur ou bokashi individuel, ainsi que l’installation de composteurs partagés sur le domaine public. L’Agglo fournit les bioseaux, seau de cuisine permettant de stocker vos biodéchets avant de les amener au composteur, pour votre participation au composteur partagé.

Il est de la responsabilité de tous les utilisateurs des composteurs partagés, de veiller aux consignes de tri. La maintenance et le suivi des aires seront tout de même effectués des prestataires de l’Agglo.

Le développement du compostage individuel et collectif constitue un vrai défi : vous adhérer à une profonde modification de vos pratiques (ne plus jeter systématiquement vos biodéchets dans la poubelle noire sous l’évier avec le tout-venant), lever les freins psychologiques et sociaux liés à l’acceptation de ce nouveau dispositif. Le déploiement du compostage de proximité doit donc être accompagné par des actions de sensibilisation et de formation.

L’Agglo prévoit des actions de sensibilisation et d’accompagnement qui seront mises en place dès 2024 (communication en porte-à-porte, ateliers de sensibilisation, campagnes de communication, etc.).

L’expérimentation de 5 composteurs partagés lancée en novembre 2023 dans les communes d’Amfreville-sur-Iton, Léry et Herqueville permet de jauger l’adhésion de la population et de tester un modèle de composteur partagé avec jardinière et système de brassage intégré.

Avantages environnementaux

  • Réduction de la production de déchets : le compostage permet de réduire de 30 à 40 % la quantité de déchets biodégradables produits par un foyer. Ces déchets n’ont ainsi plus besoin d’être détruits par incinération, ce qui représente une économie de ressources naturelles et d’énergie.
  • Amélioration de la qualité du sol : le compost est un engrais naturel qui améliore la structure et la fertilité du sol. Il permet de réduire l’utilisation d’engrais chimiques, ce qui est bénéfique pour l’environnement et pour la santé.
  • Réduction des émissions de gaz à effet de serre : le compostage permet de réduire les émissions de méthane, un gaz à effet de serre puissant, qui est produit par l’incinération des ordures ménagères.
  • Encouragement de la biodiversité : Un sol sain favorise la croissance de microorganismes bénéfiques, vers de terre et autres organismes qui contribuent à la biodiversité du sol.

Avantages économiques

  • Réduction des dépenses en engrais et en pesticides : le compost est un engrais naturel (et gratuit !) qui permet de nourrir les plantes et favoriser leur croissance. Il permet également de réduire les risques de maladies et de parasites.
  • Réduction des factures d’eau : le compost permet de réduire l’arrosage des plantations.

Avantages sociaux

  • Amélioration de la qualité de vie : le compostage permet de réduire les odeurs et les insectes nuisibles liés aux biodéchets, jetés dans le bac noir.
  • Éducation environnementale : le processus de compostage peut être un excellent moyen d’éduquer sur la gestion responsable des déchets, que ce soit au sein des familles, des écoles ou des quartiers.

Le compostage est un geste simple et accessible qui présente de nombreux avantages, tant pour l’environnement que pour l’économie. Il est un élément essentiel d’une démarche de développement durable.

La collecte en général

Apprenez en plus sur les modalités de collecte, la destination des déchets, et les astuces de tri pour optimiser le remplissage de votre bac.

Le bac de tri, pour les emballages et papiers, est fourni gratuitement.

Le bac jaune fait 240 litres. Des études montrent, qu’en moyenne, un français produit 30 litres d’emballages recyclables par semaine. Le volume du bac est donc dimensionné pour 2 semaines de tri pour une famille de 4 personnes (30 L x 2 semaines x 4 personnes = 240 L). A partir de 5 personnes dans le foyer, un 2e bac jaune peut être attribué.

Pour accompagner le geste de tri des habitants, la collectivité transforme certaines bornes d’apport volontaire, anciennement destinées aux papiers, pour que les habitants puissent y déposer leurs emballages recyclables, lorsque leur bac jaune est plein.

Non, les bacs mis à votre disposition restent la propriété de l’Agglo Seine-Eure. En tant qu’usager, vous avez cependant l’obligation de les entretenir et de les stocker car vous en avez la responsabilité. En cas de déménagement, il faut informer l’Agglo ou la mairie et les bacs doivent rester à l’adresse à laquelle ils sont rattachés.

Le calendrier de collecte évolue et avec lui les jours de ramassage changent pour la plupart des communes.

Pour faciliter la compréhension de celui-ci, la plupart des communes bénéficie du même jour de ramassage pour tous les déchets : ordures ménagères, tri et déchets végétaux. Cette mesure a aussi pour objectif de limiter le temps de présence des bacs sur les trottoirs. Un calendrier définitif avec le ou les jour(s) de collecte sera communiqué à chaque commune et chaque habitant courant décembre 2023. Il est disponible sur le site de l’Agglo et de chaque commune.

Il est également possible d’appeler le 02 32 50 85 64 (Direction propreté et déchets de l’Agglo) pour toute demande d’information complémentaire.

Toutes les collectes sont assurées sur la plupart des jours fériés sauf :

  • 1er janvier et 25 décembre : collectes d’ordures ménagères et de tri décalées au lendemain jusqu’au samedi inclus,
  • 1er mai, 14 juillet et 15 août : collectes des déchets végétaux annulées.

Les collectes sont maintenues le matin uniquement, à partir de 4h. La consigne reste donc la même : toujours sortir les bacs la veille au soir, en veillant à tourner la poignée vers la route, pour faciliter la prise en main par les ripeurs.  Aucun rattrapage ne sera mis en place si cette consigne n’est pas respectée

  • Pour le bac noir : y mettre les déchets dans un sac bien fermé.
  • Pour le bac jaune : y jeter directement les papiers imprimés et emballages, en vrac, pas en sac.
  • Pour le bac marron : ne pas trop tasser les déchets végétaux, et s’assurer que le bac respecte un poids de 80 kg max.

Vous pouvez consulter le calendrier de collecte de votre commune sur le site de l’Agglo.

Les ordures ménagères résiduelles comprennent, par définition, tous les déchets qui ne sont ni des emballages (bac jaune), ni des verres vides (borne d’apport volontaire), ni des déchets végétaux (bac marron) ou biodéchets (composteur), ni du textile ou maroquinerie (borne d’apport volontaire), ni des objets, meubles, jouets en bon état (ressourcerie), ni des objets dangereux, encombrants, déchets électriques et électriques (déchèterie).

Il s’agit de tous les déchets solides (matériaux, objets et résidus) produits par les ménages. Ils sont constitués des déchets ordinaires provenant de la préparation des aliments et du nettoyage domestique des habitations et des personnes (poussières, chiffons, balayures, cendres, couches, mouchoirs, cotons…), les débris de verre, de vaisselle ou d’objets divers.

Ces déchets doivent être mis en sac, bien fermé, avant d’être déposé dans le bac noir.

Tous les emballages se trient pour être valorisés et recyclés. Qu’ils soient en plastique, métal ou carton. A ce titre, ils doivent être mis dans le bac jaune. Il ne faut ni les laver au préalable, ni les imbriquer, ni les mettre dans un sac noir. Ils seraient pris pour des ordures ménagères et incinérés au lieu d’être triés par matière au centre de tri.

Le carton peut être mis dans le bac jaune mais il est parfois plus simple de déposer les grands cartons en déchèterie, pour ne pas manquer de place dans le bac.

Désormais, il faut également y jeter les papiers imprimés (papiers, enveloppes, journaux, magazines, tickets de caisse, cahiers, etc. mais surtout pas de mouchoirs, serviettes en papier, masques chirurgicaux).

Les emballages doivent être mis en vrac dans le bac jaune ou dans les bornes d’apport volontaire installées sur le domaine public, c’est-à-dire sans les mettre dans un sac poubelle au préalable. Ils seraient alors considérés comme des ordures ménagères et refusés par le centre de tri. L’idéal est de bien les vider (sans les laver à l’eau, pour ne pas consommer de ressources supplémentaires) et de ne pas les imbriquer. Ils peuvent être aplatis pour gagner de la place dans le bac.

Tous les déchets végétaux (tonte de gazon, feuilles mortes, branchages, fleurs fanées etc.) mais pas les pots de fleurs, les plastiques, la terre ou les cailloux.

Si vous n’avez pas de composteur, les déchets compostables (épluchures de fruits et légumes, coquilles d’œufs, marc de café…) peuvent être mis dans la bac à déchets végétaux de mi-mars à fin novembre.

Il ne faut pas mettre de sacs, ni de fagots à côté du bac, ils ne seront pas collectés. S’il y a trop de déchets à évacuer, ils peuvent être apportés en déchèterie, compostés à domicile. Les habitants peuvent aussi pratiquer le mulching ou encore le broyat.

Vous pouvez vous référer au mémo tri, qui retrace tout ce qu’il faut savoir sur le tri, les différentes catégories de déchets et dans quelles poubelles les jeter.

Désormais, ils doivent être jetés avec les emballages, dans le bac jaune. Les bornes papiers jusqu’alors installées à côté des bornes verre vont progressivement disparaître. Certaines seront maintenues et transformées en bornes « jaune » pour le tri des emballages ET des papiers, pour permettre un point de délestage quand le bac de tri déborde.

Les papiers à trier dans le bac jaune sont :

  • les tickets de caisse, feuilles volantes et cahiers (même à spirales)
  • les prospectus, magazines et journaux
  • les enveloppes blanches et courriers
  • les catalogues, blocs-notes et livres (y compris leur couverture)

En revanche, les mouchoirs et serviettes en papier jetable, les masques chirurgicaux doivent être jetés dans le bac noir.

Les déchets destinés à la déchèterie sont les suivants :

  • Déchets dangereux (pots de peinture et solvants, batteries, piles…)
  • Déchets végétaux, si vous n’avez pas de poubelles marron (gazon, feuilles mortes, fleurs fanées, déchets compostables, petits branchages
  • Encombrants, déchets électroniques et électriques (Literie, meubles et électroménagers abîmés, ampoules et néons hors d’usage…)

Pour plus d’informations, référez-vous au mémo tri de l’Agglo Seine-Eure.

Des astuces existent pour optimiser l’utilisation de votre bac et diminuer la place occupée par vos emballages, en vrac :

  • Compacter les bouteilles en plastique dans le sens de la longueur et remettre ensuite le bouchon dessus.
  • Plier les boîtes et briques en carton pour les aplatir. Si le carton est trop volumineux (livraison ou déménagement), vous pouvez le découper et le glisser sur le côté du bac, contre les parois.

Le fait d’emboîter les emballages rend le recyclage impossible car le centre de tri ne peut pas identifier la matière et le risque qu’ils soient considérés comme une erreur de tri augmente. En revanche, vous pouvez aplatir vos emballages et vos bouteilles pour optimiser l’espace qu’ils occupent.

L’Agglo Seine-Eure va augmenter le nombre de bornes d’apport volontaire pour permettre aux habitants d’avoir un moyen supplémentaire d’évacuer leurs emballages et papiers quand le bac jaune déborde sur certains jours de l’année. Elles seront installées à proximité des bornes d’apport volontaire dédiées aux emballages en verre vides.
En dernier recours, il est également possible de mettre le surplus d’emballages dans des sacs transparents supplémentaires à côté du bac jaune.

Défi 2024 : et si on essayait de réduire nos emballages ?

Si votre bac est réellement trop petit, notamment lorsque votre foyer se compose de plus de 6/7 personnes, vous pouvez en demander un 2e sur le site de l’Agglo.

Sur le nouveau marché qui lie l’Agglo avec la société Sepur, un poste de contrôleur qualité à temps complet a été créé. Des contrôles sur le contenu et la conformité avec les consignes de tri vont donc être effectués sur les bacs jaunes de tri et les bacs à déchets végétaux. Vous pourrez observer une signalétique d’alerte qualité et de refus de collecte sur vos bacs, lorsque les consignes de tri seront mal respectées.

Cet outil a un but pédagogique avant tout, et pas punitif. Si vous vous voyez refuser un bac à la collecte pour un problème de qualité vous serez invité à retrier le contenu de votre bac et vous recevrez, soit la visite du contrôleur qualité pour une sensibilisation, soit a minima un document détaillant les consignes de tri dans votre boîte aux lettres.

Les camions arrivent au centre de tri et sont pesés pour connaître la quantité de déchets réceptionnés. Ensuite, les camions s’installent sur le quai de déchargement et versent leurs déchets dans une fosse de réception. Dans la fosse, un tracto-pelle pousse les déchets sur un 1er tapis d’alimentation pour être transférés sur les dizaines de tapis de tri du centre de tri.

Un crible sépare ensuite les déchets en 2 flux :

  • Les déchets légers (corps plats) : papiers, cartons…
  • Les déchets lourds (corps creux) : bouteilles en plastique, flacons, briques alimentaires, boîtes de conserve, canettes…

De gros aimants captent les emballages en acier, comme les boîtes de conserve, et sont directement compressés en balle d’acier. Un séparateur capte les petits éléments en aluminium. Et une machine de tri optique sépare les différents plastiques (transparent et opaque) et briques alimentaires. Les déchets ainsi triés automatiquement par dimension et selon leur poids, partent ensuite sur des tapis pour être triés manuellement en fonction de leur matière.

Les déchets arrivent ensuite dans la cabine de tri dans laquelle des techniciens affinent la sélection des matières recyclables. Ils récupèrent les erreurs de tri (les déchets non recyclables, non détectés par les machines), les retirent du tapis et les jettent dans des alvéoles situées en dessous pour être envoyés avec les déchets à incinérés.

Les erreurs de tri, ce sont par exemple : les bouteilles ayant contenu des matières dangereuses, des piles, jouets en plastiques, masques chirurgicaux… Ces déchets partent directement au centre de valorisation énergétique pour être incinérés.

Les emballages, une fois triés par matière, sont ensuite transférés vers une presse à balle pour être comprimés sous forme de gros cubes. Les balles de matériaux de plastique transparent, de plastique opaque, de papiers, de cartons, de briques alimentaires, d’aluminium et d’acier sont ensuite expédiées dans des sociétés spécialisées pour être recyclées.

Les emballages triés par les habitants du territoire Seine-Eure sont très majoritairement recyclés en France et en Europe. 20 à 25% sont valorisés en énergie dans des unités d’incinération des déchets.

Découvrez toutes les entreprises qui recyclent vos emballages sur la page « Le tri au quotidien« .

Les matériaux tels que le papier, l’aluminium, l’acier ou le plastique sont fabriqués à partir de ressources naturelles comme le bois, le pétrole et le sable. Grâce au tri, ces matières qui ne sont pas inépuisables, sont recyclées afin de les économiser. Dans les villes où le tri est simplifié, on trie 4 kg de plus par an et par habitant que dans les autres villes : 2kg de nouveaux emballages en plastique en plus (l’équivalent de 35 000 tonnes en 2019) mais aussi 2kg de carton, verre, métal, bouteilles et flacons en plastique, qui pouvaient déjà être mis dans le bac jaune.

Avec 111 650 emplois en France, le traitement des déchets est un énorme bassin d’emplois. La collecte et le tri des déchets sont des opérations essentiellement manuelles et le recyclage emploie 5 personnes là où l’élimination n’en fait travailler qu’une seule.

 

Tout d’abord, les premières conséquences sont des pollutions graves des sols et de l’eau, et des nuisances olfactives ou visuelles. Les matériaux recyclables ne peuvent l’être que s’ils ne sont pas mélangés avec les ordures ménagères résiduelles, sinon ils se salissent et ne sont alors plus récupérables.

Recycler le plastique réduit la consommation de pétrole. Recycler l’aluminium permet de réduire l’extraction de boxite, une roche riche en alumine Al2O3 et en oxydes de fer. Si l’on ne trie pas nos déchets, cela engendrera l’épuisement des ressources de ces matières premières. La fabrication d’un emballage consomme également plus d’énergie que son recyclage, mais émet aussi plus de gaz à effet de serre, ce qui conduit au réchauffement climatique.

Aussi, ne pas trier ses déchets engendre des coûts de collecte et de traitement plus importants pour la collectivité et les habitants. En effet, envoyer nos matières à l’enfouissement coûte 50 % plus cher que de les recycler. Quand on sait que près de 40 % de ce que nous jetons est recyclable, on comprend mieux les économies que l’on pourrait faire ! Ne pas trier a donc un impact négatif sur l’économie locale, la préservation des ressources et de la biodiversité mais aussi sur notre santé.

Le vrai / faux de la collecte et du tri des déchets

FAUX

Les boîtes en carton alimentaires sont recyclables. Alors même tâchées de sauce ou de graisse, elles peuvent être mises dans la poubelle jaune sans problème.

 

VRAI

Compacter les bouteilles et déchirer les cartons n’a pas de conséquence sur l’efficacité du tri des déchets recyclables.

Pour découvrir plus d’astuces pour le tri de vos emballages, consultez le mémo tri de l’Agglo Seine-Eure !

FAUX

Un emballage n’a pas besoin d’être lavé pour être trié et recyclé correctement. De plus, le laver nécessite d’utiliser de l’eau, une ressource que l’on se doit aujourd’hui d’économiser. En revanche, il est primordial que les emballages soient vidés de leur contenu et qu’ils ne soient pas imbriqués avec d’autres emballages de nature différente.

FAUX

Les dosettes de café métalliques peuvent désormais être déposées dans le bac jaune, et n’ont pas besoin d’être vidées puisque le café brûle lors du traitement des capsules.

Pour connaître tous les déchets qui se recyclent, consultez le mémo tri de l’Agglo Seine-Eure !

VRAI

Que ce soit le pot en lui-même, ou son opercule, peu importe sa matière, il suffit que le pot soit vide pour être recyclé. Attention ! Il faut enlever l’opercule du pot de yaourt avant de le jeter, pour que le tri reste efficace.

FAUX

Les bouchons, couvercles, capsules en métal se recyclent tous. Souvent associés à des emballages en verre (bouteilles, pots et bocaux en verre), ils se trient séparément.

Pour connaître tous les différents modes de tri, consultez le mémo tri de l’Agglo Seine-Eure !

FAUX

Les bornes d’apport volontaire dédiées au verre ne doivent recevoir que des emballages en verre (bouteilles, flacons, pots, bocaux, sans bouchon). Or, la vaisselle ou une vitre cassée ne sont pas des emballages, il faut donc les mettre dans votre bac noir ou les emmener en déchèterie pour les grosses pièces, dangereuses. Un verre cassé peut donc être mis dans les ordures ménagères. L’explication à tout cela est que tous les verres n’ont pas la même température de fusion. Si différents verres sont fondus ensemble, ils seront de moins bonne qualité une fois recyclés. Aussi, il ne faut surtout pas mettre de verre dans la poubelle jaune, au risque de blesser les agents qui trient manuellement les déchets.

Pour tout savoir sur les différents modes de tri et la destination de vos déchets, consultez le mémo tri de l’Agglo Seine-Eure !

VRAI

Dès maintenant, aux côtés des emballages en plastique, carton et métal, le papier a trouvé sa place dans les bacs jaunes. Plus besoin de se déplacer en borne d’apport volontaire pour jeter ses papiers, votre bac jaune suffit !

Plus de consignes et astuces pour le tri des emballages

FAUX

On se dit qu’une poubelle sale attire les rongeurs ou les mauvaises odeurs, alors on est tenté de mettre les emballages susceptibles d’engendrer ces nuisances dans un sac hermétique pour les éviter. Or au centre de tri : « sac noir (ou opaque) = ordures ménagères ». Résultat : le sac et son contenu partent en incinération au lieu de partir au recyclage,  l’effort de tri n’aura servi à rien !

Pour un recyclage efficace, les emballages doivent être jetés directement dans le bac jaune 😉

FAUX

Ceci est un mythe. Les ordures ménagères sont incinérées pour être valorisées énergétiquement, tandis que les emballages sont acheminés au centre de tri de Guichainville pour être triés par matière puis recyclés.

FAUX

Ceci est aussi un mythe. Tous les déchets qui sont triés au centre de tri sont ensuite envoyés, par matière, chez les recycleurs en France et en Europe. Ces entreprises spécialisées dans la valorisation des emballages leur donnent une seconde vie. Sur les 3,6 millions de tonnes d’emballages ménagers recyclées en 2019, 84% l’ont été en France, 15% en Europe et 1% ailleurs dans le monde (Source : Citeo. )

VRAI

Tout ce que vous avez à faire est de mettre plus de déchets dans votre poubelle jaune. De plus, il n’y a pas de question à se poser, vous pouvez y mettre TOUS les emballages sans exception. Avec la simplification du geste de tri, rien ne se perd, tout se transforme.

VRAI

En effet, si tous les emballages sont triés correctement, les poubelles d’ordures ménagères seront remplies moins vite, ce qui permettra, à long terme, de baisser la fréquence des collectes et ainsi ne pas augmenter la taxe d’ordures ménagères.

VRAI

L’extension des consignes de tri permet de simplifier le geste de tri en les mettant tous dans le bac jaune, sans exception. Et qui dit augmentation du volume des déchets recyclés, dit préservation des ressources et des matières premières.

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